Pourquoi Q-plus Bridge ?

Q-plus Bridge est un programme informatique qui vous permet de jouer au bridge sur
votre ordinateur. Le plus souvent, il joue trois mains, tandis que l'utilisateur joue
les cartes Sud. Cependant, d'autres configurations sont également possibles,
notamment vous pouvez jouer ensemble sur deux PC, soit sur le réseau local,
soit - à partir de version 15.3 - via Internet.

La question « Pourquoi Q-plus Bridge » se divise en deux aspects distincts :

Pourquoi un logiciel de bridge ?

Ne serait-il pas préférable de jouer au bridge à la maison entre amis
ou dans un club de bridge plutôt que d’être assis seul devant son ordinateur ?

Soyons clairs, les auteurs du logiciel n’ont jamais imaginé que Q-plus Bridge
devait remplacer une partie jouée avec d’autres personnes – l’objectif consistant à mettre
à la disposition du public un outil de travail pour s’entraîner au bridge.
Bref, un logiciel de bridge offre simplement la possibilité de jouer plus souvent
au bridge et non, moins souvent.
Ceci étant dit, il faut aussi tenir compte du fait que les bons joueurs de bridge jouent
de préférence contre d’autres bons joueurs – en fin de compte, ils veulent se faire plaisir
et cela n’enchante personne de jouer contre des partenaires nettement plus faibles que soi.
C’est donc à ce moment précis qu’un logiciel de bridge – un bon logiciel de bridge ! – peut
entrer en jeu car, dès lors, vous disposez d’un adversaire de poids qui est toujours prêt à jouer.

Mais, un logiciel de bridge est-il vraiment capable de jouer suffisamment bien ?
Voici la question à laquelle nous nous consacrerons dans la seconde partie de notre réponse :

Pourquoi précisément Q-plus Bridge ?

Q-plus Bridge est l’un des rares programmes de bridge maîtrisant un niveau de jeu digne
de celui d’un club – et si vous gagnez régulièrement contre Q-plus Bridge, vous pouvez
être sûr d’obtenir également de bons résultats dans un club de bridge, quel qu’il soit.

Comparé aux autres logiciels, Q-plus Bridge se situe dans le groupe de tête – il n’en existe
d’ailleurs que très peu à ce niveau. Consultez à cet effet les résultats des derniers
championnats du monde de bridge sur ordinateur.

La visite des pages suivantes vous montre comment se présente Q-plus Bridge
et décrit son mode de fonctionnement.

Le paragraphe ci-après ne se rapporte certes pas directement à la description de Q-plus Bridge,
mais n’est pas sans intérêt quelconque :

Les logiciels de bridge seront-ils un jour capables de gagner contre les meilleurs joueurs du monde ?

A priori, je (Johannes Leber, auteur principal de Q-plus Bridge) n’y vois aucun obstacle majeur.
Ce qui est considéré comme difficile, p. ex. en defense, de tirer des conclusions sur la main
du déclarant à partir de sa méthode de jeu ou en tant que déclarant de jouer en trompe l’œil,
n’est pas hors de la portée d’un programme.
Il est vrai, certes, qu’il existe un degré d’imagination humaine auquel la machine ne pourra
jamais accéder, cependant toutes les actions, aussi ingénieuses soient-elles, ne sont pas couronnées
de succès, ce qu’une machine peut très bien compenser grâce à ses atouts (pas de problème de
concentration, pas de problèmes dus aux émotions).
Le «jugement» constitue le moindre problème pour l’ordinateur car il provient de la simulation
(distribuer plusieurs mains possibles et calculer ensuite les résultats des différentes actions).
 
Le plus grand problème vient du fait que les excellents joueurs de bridge disposent d’un grand
vocabulaire en enchères (même s’il est moins important dans le jeu de defense), c.-à-d. qu’ils
leur donnent au cours des nombreuses – des milliers – séquences d’enchères des significations
sensées. Si un programme informatique veut atteindre ce top niveau, il doit s’y mettre tout
de suite, et cela signifie un travail immense.

Estimation quantitative : Tandis qu’environ 25 000 heures de travail (dans le cas de Q-plus Bridge)
ont suffi pour battre 96 à 98 % des joueurs de bridge (les habitués), il en faudrait 30 000
supplémentaires pour atteindre les joueurs de haut niveau.
(Cette opinion est également partagée par les autres auteurs de logiciels de bridge.
Seul Tomio Uchida [Micro Bridge] doute du fait que les logiciels puissent un jour défier
les meilleurs joueurs. Ian Trackman et Mike Whittaker [Blue Chip Bridge] pensent que cette
estimation est vraie ; Hans Kuijf [Jack] et Yves Costel [WBridge5] croient, quant à eux,
qu’il ne faudrait pas autant d’heures de travail, mais s’accordent sur le fait qu’il reste
encore beaucoup à faire.)

Tandis que le développement par principe se poursuit, il reste incertain si et quand ce niveau nécessaire
sera atteint. Cela peut peut-être paraître surprenant que tant de travail soit encore nécessaire
mais cela reflète bien le fait que la différence entre les joueurs de haut niveau et les joueurs
moyens (joueurs de club) est énorme – et ce n’est pas un hasard si ce sont « toujours »
(c.-à-d. dans des intervalles de dix ans) les mêmes noms qui sont cités lors des championnats
ce qui – petite note en marge – indique clairement que le bridge n’est pas un jeu de hasard !


Q-plus Software GmbH, Heisenbergweg 44, 85540 Haar/München, Allemagne. e-mail: info@q-plus.com